Trigger warning: Sans lien avec mes projets de jeux vidéo. Cette diatribe a été écrite de manière très impulsive et de façon totalement improvisée.
Les crimes n’étaient pas assez horribles, maintenant il faut qu’ils viennent de ceux qui sont censés nous juger et nous protéger. Même les meurtres et les viols sont prémédités et minutieusement calculés des mois à l’avance, le temps de trafiquer la loi et de rendre leur actions légitimes. Les coupables sont leurs propres victimes. La justice est à la fois une arme et un jeu de société dans lequel celui qui écrit les règles est sûr de ne jamais perdre.
Ce qu’ils voudraient peut-être, c’est qu’on ne réfléchisse pas et qu’on passe nos semaines à attendre le week-end pour baver devant des vies de rêves qu’on ne pourra jamais s’offrir. J’ai la haine parce que le système est cassé, la balance de la justice ne tient plus en place et même les premières personnes concernées n’en ont rien à faire. Au-dessus, la prétendue élite de la société perdue dans sa bulle coupée du monde n’ont que faire des suppliques que j’entends partout autour de moi. Tout le monde suce n’importe qui pour un café ou un kebab avant de trimer pour faire tourner une roue qui finira un jour par les écraser.
Les adolescents sont devenus malgré eux des panneaux de publicités ciblés, leur vie tout entière est devenue le terrain de jeu des agents marketings du secteur du divertissement, celui-ci n’étant composé que d’une dizaine d’entreprises qui se congratulent les uns les autres pendant que les âmes créatives sont déracinées et carbonisées de la pire des manières. Pendant ce temps-là, tout le monde cherche un coupable à l’état du monde et de leur vie à condition qu’il ne soit pas hétérosexuel ni caucasien. Faut croire que les diffamations et les discours haineux tenus par les loups touchent toujours autant les moutons, vu que ce sont les seules choses qu’on peut faire avaler à des gamines sans finir en prison.
Mais lorsque le silence hurle trop fort, les loups en question préfèrent voir leur peuple de petites putains s’abrutir devant les gafam afin que ces dernières pavent la voie à leur propre progéniture. Et si tu sors du chemin tout tracé et que tu oses réfléchir, ils t’isolent dans une chambre blanche et même ceux qui se disaient être tes amis te crachent dessus avant de planter un couteau dans ton dos.
Hefka Le Nekopunk

Brise la glace !