Commençons par la fin : c’était nul à chier. Je viens de la Japanonymes 2025, donc. Et c’est la dernière convention que je fais jusqu’à nouvel ordre. Commençons par en dire quelque chose de positif : le concert de Secret Zero était sympa – même si j’aurais préféré voir GoreBlast plutôt qu’une boite à rythme, mais c’est pas grave. Pour le reste : la prochaine fois j’irai à Géant Casino ça coûtera moins cher.
Ma première convention date de 2010 à Toulouse et c’était vraiment autre chose. Il y avait des activités et des bornes d’arcade de partout, et un concert de Nana Kitade qui a occupé toute la convention (pas une malheureuse scène dans un hangar). C’était vraiment génial et c’était pas juste 95% de boutiques et une scène pour faire genre.
On vient en convention pour s’amuser ou pour acheter ? Et on paie un PAF d’entrée ? Alors je sais que le public de ces évènements est très jeune, donc très facile à pigeonner, mais ce n’est pas une raison ! En une heure, j’ai fait le tour. Et je me faisais tellement chier que je suis parti à 14h !
Il y a même un bon paquet de cons à qui j’aimerais faire avaler ma pancarte Free Hugs, à commencer par certains cosplayers, cette gaystapo des conventions, qui disent défendre les LGBT mais qui trainent dans des histoires très problématiques (ça se voit plus que certains ne croient, et est-ce étonnant ?), les crétins qui se disent anti-américanisme et qui communiquent sur instagram, ce réseau aussi merdique que fasciste, les dramas de harcèlements en tout genre dans lesquels tu finis toujours impliqué.
La liste est bien trop longue pour que je la fasse en entier. Jusqu’à présent, je me disais que ce n’était pas la faute des conventions, ces dernières ne faisant que s’adapter à leur public de merde. Mais en fait, si c’est de leur faute. A force de tout laisser passer et de capitaliser le milieu jusqu’à la moelle pour attirer le plus de monde possible, un jour vous allez perdre tout le monde. Et me concernant, vous m’avez déjà perdu. Rejoins-moi, je suis toujours le premier (et le seul) qui se casse de ce genre de milieux de toute façon.
Sans parler du fait que je suis un gamer et que j’en ai rien à faire des mangas, j’ai commencé à en lire pour qu’on m’accepte. Ca n’empêche que je ne reconnais pas les personnages parce que les gens en convention, dans le monde occidental, ce ne sont pas des gamers, ce sont des otakus qui ont une très forte tendance au gatekeeping. Et des gamins qui sont très faciles à pigeonner et qui t’envoient chier quand tu leur expliques parce que visiblement, en plus de ne savoir ni lire ni écrire, ils n’ont pas connu ce qu’étaient les conventions avant le covid-19. Hefka n’a qu’une seule chose à vous dire : allez tous au diable.
Pour la première fois, je me sentais étranger et j’ai rapidement eu l’impression que je n’avais rien à faire ici. Maintenant c’est sans équivoque : je suis trop vieux pour ces conneries. Amis hardcore gamers, allez à Tokyo, vous saurez ce que c’est une vraie convention. Est-ce que je regrette ma journée ? Oui. Rien m’aurait suffi.
Tokyo Game Show 2024.
Les image ci-dessus viennent de la Tokyo Game Show 2024, à Tokyo. Ça, c’était une convention. Pour la peine, je n’ai même pas pris de photos de la Japanonymes. Débrouillez-vous avec instagram, c’est le réseau qu’ils utilisent tous.
Hefka Le Nekopunk